Pierre Dumais (1716-1803)dit Rossignol fils de Jean Rossignol et Marguerite Richard, baptisé dans la petite église de Comps aujourd’hui, Les Ancizes-Comps,en Auvergne.

Pierre a trois soeurs :Anne (1703-1752), Marie (1708— ?) et Marguerite (1712—?) et un frère, François (1718-1724).
En 1734, il disparaît pour ne plus jamais être revu par sa famille. Ce n’est qu’en 2014 que l’un des descendants de sa soeur Anne (Pascal Mazuel) et l’un des siens (Michel Dumais) découvrent ce qui lui est arrivé.
Vous pouvez en connaitre plus en vous procurant ces trois livres.
Pierre épouse Marie-Anne Chamberland en1745 et réside quelques temps à Québec où il exerce la profession de charpentier de navire.
De cette union, sont nés trois enfants: Jean-Baptiste, né en 1746 et dont on perd la trace en 1774, Marie Madeleine, née en 1748 et qui épouse Joseph Ouimet en 1774 à Terrebonne, et Marie Angélique décédée le 1 juillet 1750 à l’âge de 3 mois et demi.
À l’exception de sa troisième fille, Marie-Angélique qui porte le nom Rossignol dite Dumais, née de sa première épouse, tous ses autres enfants furent baptisés Dumais.
Le retour à Kamouraska est marqué par le décès prématuré de Marie Anne Chamberland le 14 mai 1755 à Kamouraska à l’âge de 29 ans.
Par la suite, il épousera en secondes noces à Rivière-Ouelle, le 25 août 1755, Marie-Catherine Michaud(Contrat de mariage) fille de Jean et de Cécile Ouellet
12 enfants vont naître entre 1756 et 1778, dont au moins quatre fils perpétuent le nom de Dumais dans les régions de Kamouraska et Rivière-Ouelle.
L’inventaire des biens dressé par le notaire Joseph Fortier le 19 novembre 1756 révèle que Pierre Dumais est un cultivateur possédant une terre de 3 arpents de front bornée par devant par le fleuve St-Laurent; il a pour voisin Jean Lavoye et la veuve de Philippe Boucher.
Inhumé le 17 juin 1803(Certificat de décès) à l’âge de 89 ans à Rivière-Ouelle; Catherine Michaud lui survit jusqu’au 26 octobre 1815, Parmi ses descendants mentionnons son petit-fils,Paschal (1798-1873), qui reçoit une commission de notaire le 15 novembre 1819.
Son propre fils, Sévérin (1840-1907), aussi notaire, s’établit à Hébertville où il exerça sa profession en plus d’être maire et député à l’assemblée nationale (1888-1890).
Une réflexion sur “Dumais… les origines.”